Vignerons

  • Salima & Alain Cordeuil

    Noé les Malets-Aube

    Salima et Alain possèdent 4ha de vignes en Côte des Bars dans l’Aube. Ils se sont rencontrés sur les bancs de l’université lors de leurs études littéraires. Après avoir été tout deux professeurs durant un temps, ils reprennent des vignes dans le village d’origine d’Alain. En agriculture biologique depuis 2012, ils travaillent leurs vignes comme un jardin, respectant le cycle naturel de la plante. Par leur nature et leur engagement sur l’agriculture, mais aussi l’alimentation il était évident de n’utiliser aucun intrant dans la vinification. Les champagnes sont élevés 4 à 5 ans minimum sur lattes et sans l’ajout de soufre. Champagne d’une grande pureté et immense complexit.

  • Yannick Meckert

    Rosheim-Alsace

    Alsacien par son père et Bourguignons du côté de sa mère, Yannick a passé sa jeunesse dans les vignes alsaciennes. Déçu par les choix agricoles et méthode de viniculture du domaine familial, il part faire sa propre expérience chez les grands noms du vin : Patrick Meyer, Philippe Pacalet, Le Coste,Claus Preissinger. Une vendange en Australie avec même un détour au Japon chez le producteur de saké Terada Honké.
    De retour en Alsace, il travaille désormais 4ha avec une précision hors-normes, refusant l’utilisation de tout produit chimique, il pousse ses recherches sur les tisanes et autres huiles à la vigne. Travaillant sur les cépages traditionnels alsaciens, ses vins demeurent néanmoins hors du commun, jouant avec les macérations pelliculaires et l’oxydatif sur certaines cuvées.

  • Laurent Saillard

    Pouillé-Loire

    D’abord restaurateur engagé à Brooklyn avec son restaurant « Ici », servant dès les années 2000 des vins sans soufre. Il revient en France 2010, plus précisément dans le Loir-et-Cher pour faire ses classes d’apprentis vignerons chez Noella Morantin. En 2012 il sort sa première cuvée « La Pause », un très beau gamay uniquement destiné aux US. Il récupère une partie des vignes du feu Clos de la roche blanche et développe une jolie gamme de blanc et rouge, avec des sauvignons, gamay et pineau d’aunis. Face aux années difficiles de gèle dans la Loire il va parfois chercher des raisins dans le gard, et vinifie des cépages sudistes dans un esprit très ligérien.

  • Clos du Tue Boeuf

    Les Montils-Loire

    Fer de lance des vins biodynamiques et naturels depuis le milieu des années 90, la famille Puzelat exploite 16ha de vignes sur les appellations Touraine et Cheverny. D’abord ce sont les frères Jean-Marie et Thierry qui reprennent le domaine. Inspirés par le Beaujolais ils élaborent des cuvées en grappes entières, levures indigènes et sans soufre, ce qui à l’époque semble être un pari risqué ! Près de 30 ans plus tard, le Clos du Tue Bœuf demeure parmi ces domaines légendaires qui ont marqué une région voir toute une génération. Aujourd’hui les filles de Thierry, Zoé et Louise reprenne petit à petit les reines et continuent sur la même lancée de leur oncle et papa. En plus du domaine ils achètent des raisins dans d’autres secteurs de la Loire, comme du Pineau d’Aunis ou bien Chenin blanc . En parallèle ils importent également des vins de l’étranger en mettant l’accent sur les vins Géorgiens.

  • Maison Romane

    Nuits St Georges-Bourgogne

    Oronce de Beler arrive en Bourgogne en 2004, passionné par le pinot noir et les terroirs bourguignons il suit une formation viticole à Beaune. Il débute la Maison Romane en 2005 à Vosne-Romanée. Il achète des raisins à différents vignerons en bio et biodynamie de côte-de-nuits ou des côtes-de Beaune et les vinifies en grappe entière sans soufre et sans aucun intrant. Les vins passent 12 mois en fût avant la mise en bouteille.
    Depuis 2017 lui et sa femme Victorine sont installés dans une cave à Nuit-St-Georges et en parallèle se concentrent depuis 2020 sur le brassage de bière à base de jus de raisins, fruits ou fleurs de la région.

  • Vin Noé

    Gamay-Bourgogne

    Arrivé en Bourgogne de Californie, il y a une dizaine d’année pour y apprendre la viticulture, Jonathan Purcel travaille d’abord sur plusieurs domaines bourguignons. En 2017, en parallèle de son travail d’ouvrier viticole, il élabore une première cuvée avec du gamay du Beaujolais Partageant une cave avec plusieurs jeunes vignerons (Santini, Domaine Dandelion..) il fonde un négoce et développe sa gamme. Il fait la main mise sur plusieurs terroirs de la Côte des Beaune comme Pommard, St Aubin ou encore Puligny Montrachet. Depuis 2021, il est installé en solo à Gamay sur la commune de St Aubin. Les vins prennent une dimension spectaculaire, il trouve d’autres parcelles et plante sa propre vigne en 2023. Sans aucun doute un futur grand de Bourgogne.

  • Bastian Wolber

    Volnay-Bourgogne

    Basti est originaire de Baden en Allemagne, lui et son frère ont suivi le programme Steiner tout au long de leur éducation leur donnant le goût de la nature et des activités extérieurs. Son frère Christoph part pour la Bourgogne afin de travailler chez plusieurs domaines de grands noms tandis que Basti débute une carrière dans la comptabilité. Alors qu’il visite son frère en Bourgogne il déguste une bouteille de Ganevat qui lui donne un déclic pour le vin. Après quelques vendanges en Allemagne et Alsace il décroche un stage en 2019 au domaine Ganevat. Malheureusement un accident de skate juste avant les vendanges l’empêche de participer aux vinifications. Il lance alors son propre domaine « Laisse Tomber » en rapport à son accident et vinifie des raisins e France et d’Allemagne chez son frère au domaine Wasenhaus. Avec une production pas assez suffisante pour en vivre, il obtient un travail chez Jean-Yves Bizot à Vosne-Romanée. En 2020 il commence de vinifier plus de vin chez Chris Santini à Auxey-Duresses partageant la cave avec Vin Noé, Dandelion etc..
    Il travaille désormais à plein temps dans sa cave de Volnay sur 3ha de vignes entre la côte des Beaune et la côte de nuit et aussi de l’achat de raisin du Maconnais et du Beaujolais.
    Les vins sont vinifiés sans aucun intrant et soufre avec des élevages allant de 12 à 18 mois pour les blancs et rouges.

  • Santini Collective

    Auxey-Duresses-Bourgogne

    Chris Santini est un Américain né d’un père Corse installé depuis des années en Bourgogne. Il a suivi une formation en œnologie à Beaune et travaille dans différents domaines avant de trouver un poste chez le renommé importateur Californien Kermit Lynch dans sa succursale en Bourgogne. Passionné par la vinification il fonde un négoce en 2013 dans une cave centenaire d’Auxey-Duresses. Son objectif étant de créer une gamme de « vin de soif » sur différentes appellations bourguignonnes et du Beaujolais. Tous les raisins proviennent de domaines en bios et reçoivent le minimum de soufre lors des vinifications. Chris a aussi joué le fer de lance pour plusieurs jeunes vignerons désireux de s’installer en partageant un espace de sa cave : Vin Noé, Dandelion, Arnaud Lopez, Bastian Wolber…

  • Maison Valette

    Chaintré-Maconnais

    Incontournable du mouvement des vins naturels depuis les années 90. Au fil des années la famille Valette s’est imposée comme les maîtres incontestés du Chardonnay, exploitant 12Ha en bio sur les terroirs de Chaintré, Vinzelles ou encore Fuissié. Respectueux de la vie des sols et de la diverstité microbienne, ils interviennent au minimum laissant un maximum d’herbes entre les rangs et peu de passage. Longs élevages en barrique, donnant des vins puissants et minéraux d’une extrême longévité.

  • Domaine Chapel

    Régnié-Durette-Beaujolais

    Le domaine est basé sur une belle histoire d’amour entre David Chapel est Michele Smith. Michele alors sommelière à New York visite le domaine Marcel Lapierre en 2013 ou David est employé. Coup de foudre, David décide alors de traverser l’Atlantique et passe 2 ans aux États-Unis auprès de Michele.
    En 2015 ils reviennent tous les deux dans le Beaujolais et fondent le domaine l’année suivante.
    Aujourd’hui ils exploitent 4Ha de vignes sur les appellations Beaujolais, Chiroubles et Fleurie avec un petit négoce d’aligoté. Le travail à la vigne essaye d’être le plus respectueux des sols avec des labours au cheval et le passage de moutons en hiver. La vinification suit les méthodes Chauvet-Lapierre en macération carbonique, type de vins qu’affectionnait le papa de David, Alain, dans son fameux restaurant de Mionnay.

  • Jules Metras

    Chiroubles-Beaujolais

    « Fils de », Jules a bercé dans la vigne dès son plus jeune âge. Il a grandi autour des plus grands noms du Beaujolais, d’abord son père Yvon, Lapierre, Foillard, Guy Breton, Descombes.. Un temps ou les vins naturels étaient encore à leurs prémices.
    Grand passionné, il choisit naturellement le métier de vigneron en partant au lycée agricole de Belleville.
    Une année chez Ganevat puis des expériences au Chili et Nouvelle Zélande avant de revenir au domaine familial en 2014. En plus de travailler avec son père il trouve ses propres vignes, sur les appellations Beaujolais Village et Chiroubles.
    La vinification suit les principes des méthodes Chauvet-Lapierre, en semi carbo, sans levures et sans soufre.

  • Yann Bertrand

    Villié Morgon-Beaujolais

    La famille Bertrand est installée dans le Beaujolais depuis les années 50 sur l’appellation Fleurie. Le domaine passe en bio en 2008 puis en 2012 Yann revient au domaine familial après une expérience de plusieurs saisons dans les Alpes. Ayant grandi auprès des enfants Lapierre, Foillard, Metras.. Il ne tarde pas à convaincre sa famille de convertir le domaine en biodynamie et en adoptant une vinification sans intrants.
    2014 marque le premier millésime dans une dynamique sans soufre et en levures indigènes. Rapidement Yann devient un incontournable du Beaujolais avec des Gamays tendres et sur le fruit avec une certaine structure en fonction des différentes parcelles.
    En plus des 7,5 ha de vignes du domaine Yann fonde en 2016 un négoce pour faire face aux années de grêles ou de gèles de plus en plus présentes.

  • Maison Maenad

    Orbagna-Jura

    Canadienne, Katie Worobeck débute en tant qu’assistante vigneronne chez Norman Hardy un vigneron réputé de l’Ontario. En 2017 elle arrive chez Jean François Ganevat pour ce qui doit être un stage de 4 mois. Elle s’attache rapidement au Jura et prolonge son séjour année après année. En 2019, elle réalise une première cuvée sur une parcelle de vieux cépages hybrides un peu laissés de côté, le nom « Les Oubliées ». Elle vinifie sur deux années de suite une cuvée de chardonnay sur le terroir des varrons. Après 4 ans au Domaine Ganevat elle rachète en 2022 3ha de vignes à Saint-Laurent un village du Sud Revermont. On retrouve toute la gamme des cépages jurassiens : Chardonnay, Savagnin, Poulsard, Pinot Noir et Trousseau. Concernée par l’impact environnementae et la biodiversité, les vignes restent enherbés utilisant des méthodes de l’agriculture régénératrice. Le travail à la cave est d’une grande exigence avec un long élevage en barrique pour les blancs.

  • Alexandre Plassat

    Saint-Germain-lès-Arlay-Jura

    Toulousain expatrié dans le Jura, Alex travaille durant 3 ans au domaine Ganevat et une année en Suisse avant de se lancer. En 2019 il récupère moins d’1 ha de vigne et y produit sa première cuvée. Aujourd’hui il exploite plus de 3 ha avec Chardonnay, Savagnin, trousseau, poulssard et Gamay. Il se démarque des vins typiques jurassien en jouant avec les macérations sur les cépages blancs apportant des aromatiques uniques. Chaque cuvée est issue d’un parcelle distincte, élevage long et sans soufre.

  • No Control

    Volvic-Auvergne

    D’abord cycliste professionnel puis un passage dans le marketing du sport, Vincent Marie s’oriente dans le milieu du vin par amour pour les vins naturels. Il effectue des stages en Alsace chez Patrick Meyer et Bruno Schuller avant de se lancer en 2013.Situé sur les terroirs volcaniques du sud du Puy-de-Dôme, il exploite 5ha de vignes entre gamay, pinot noir, syrah, chardonnay, sylvaner et auxerrois. Certaines parcelles sont travaillées en traction animale, respect de la diversité végétale et utilisation de tisanes. Le travail en cave suit une approche naturelle évitant l’utilisation de soufre.
    Les vins donnent des jus d’une grande buvabilité avec une intense et profonde minéralité.
    Vincent aime expérimenter avec la bière et le cidre en parallèle

  • Les Vigneaux

    Valvignière-Ardèche

    Situés au Coeur de l’Ardèche à Valvignères, village bien connu pour le nombre de ses vignerons en biodynamie, Christophe et Hélène exploitent le domaine familial depuis les années 90.Vinifications sans soufre sur des cépages traditionnels de l’Ardèche : Viognier, Chardonnay, Syrah, Grenache, Merlot..Les vins sont marqués par leur fraicheur malgré des étés de plus en en plus chaud et sec.

  • Les Deux Terres

    Villeneuve-de-Berg-Ardèche

    C’est entre 2 terroirs, Mirabel (argilo-calcaire) et Lussas (basaltes) que Manuel Cunin et Vincent Fargier ont fondé leur domaine en 2009.En agriculture biologique depuis le début, ils produisent chaque année une quinzaine de cuvées en fonction de la diversité des parcelles. On y retrouve, Chardonnay, Viognier ou grenache blanc pour les blancs et grenache, syrah, merlot, cabernet pour les rouges. Des vins sur le fruit et d’une superbe buvabilité, vins de bistrots

  • Ad Vinum

    St Quentin-la-Poterie-Gard

    Sébastien Châtillon ou Catouille débute par hasard au Domaine Mosse en Anjou au milieu des années 2000. D’une naturelle sensibilité sur le vin, il débarque au Châteaubriand à Paris et y officie comme l’un des plus intéressants sommeliers de sa génération. L’appel de la vigne l’emmène dans le Gard où il débute un négoce en 2015. Orphelin de toute éducation classique dans le vin, il suit son instinct à la vinification. Chaque année, il produit une large gamme jouant sur des assemblages improbables, mais qui fonctionnent !

  • Vigneron Fantôme

    St Quentin-la-Poterie-Gard

    Antoine Alain figure comme un vétéran de la restauration parisienne. Passé par les deux amis, le verre volé, bistrot Paul Bert etc. Depuis 10 ans il est un acteur majeur de la scène des vins natures.
    Désireux de faire son propre vin, chaque année il part faire les vendanges chez son pote Seb de Ad Vinum qui lègue un coin de la cave pour faire ses propres cuvées. Les vins diffèrent tous les ans avec des assemblages originaux et précis mais gardant une trame de vin de plaisir, léger et parfait pour boire au comptoir.

  • L'Anglore

    Tavel-Gard

    Apiculteur et viticulteur pour la cave coopérative, Eric Pfifferling abandonne les ruches en 2002 pour se concentrer exclusivement sur le domaine et la vinification. Inspiré par l’école Chauvet/Lapierre dans le Beaujolais il expérimente les vins en macérations carbonique. Le succès est rapide, jamais des cépages sudistes (grenache, carignan, mourvèdre, syrah…) n’ont eu autant de fraicheur dans le verre. Il inspire de nombreux vignerons du sud de la France à se lancer dans ce type de vinification, ainsi né le « style Anglore » : des vins frais et gourmand, sans tanins et épaisseur qui dévoilent tout leur terroir après des années de garde.Soucieux de l’environnement et l’appauvrissement des sols, épaulés par ses fils Thibault et Joris, ils réalisent un travail formidable d’agroécologie dans le vignoble et redonnent vie à la biodiversité. Depuis quelques temps ils s’adonnent également à une étude complexe des sols de Tavel et sélectionnent des climats à la bourguignonne sur chaque parcelle notamment sur les terroirs de sable.

  • La Roche Buissière

    Faucon-Vaucluse

    En agriculture biologique depuis 1980, Antoine et Laurence Joly exploite 18 ha de vignes à proximité du Mont Ventoux dans l’appellation Côtes du Rhône. Les vignes sont situées entre 300 et 450 m d’altitude bénéficiant à la fois du climat méditerranéen et de la fraicheur des collines rhodaniennes.
    Ils ne produisent que du rouge et du rosé sur les cépages Grenache, Syrah, Merlot. Vinifications en levures indigènes et sans intrants avec une toute petite dose de soufre si besoin.
    En parallèle ils produisent une huile d’olive.

  • Domaine Cotzé-Roussillon

    La description apparaît iciWilfried Garcia fonde le domaine du Cotzé en 2019 dans les Pyrénées-Orientales, niché entre les stations de ski française et espagnole. Le projet, planter de la vigne en altitude à 1300m avec un accent sur les cépages montagnards : Chardonnay, Savagnin, Sylvaner, Altesse, Chasselas, Pinot Noir, Gamay,Mondeuse. Au total 2 ha de vignes et un verger pour produire jus de fruit et pommes. En attendant que les vignes soient optimales pour la production de vin, il élabore des cuvées de négoces « Transhumancia » issuent de raisins en agriculture biologique des plaines du Roussillon. Des vins faciles et frais souvent en assemblage de blanc et de rouges dans le style de son domaine mentor Matassa.

  • Marto Wines

    Rheinhessen-Allemagne

    Martin Wörner a fait ses classes chez Matassa et Gut Oggau avant de reprendre les rênes du vignoble familial en 2017. Approche très artisanale de la viticulture tout est fait main, il cultive Muller Thurgau, Riesling, Pinot Gris, Pinot Noir,Portuguiser et Sheurebe entre autres. À la cave, les vins fermentent en levures indigènes, non filtrés et pas de souffre du tout.Depuis peu, il a été rejoint par sa partenaire de vie Alanna LaGamba, canadienne elle rejoint le domaine pour les vendanges et n’y ai jamais repartit. Elle se concentre sur les fermentations et le travail de caves tandis que Martin se consacre lui aux vignes. Alanna réalise aussi ses propres cuvées, les petillants Frauenpower.